Mobilité 21 : premiers arbitrages favorables, à compléter et confirmer par le Gouvernement !

Après 8 mois de travaux, la Commission Mobilité 21 a rendu son rapport au Ministre des transports. Il ressort de ces travaux qu’à moyens égaux, l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) ne pourra engager aucun des projets d’infrastructures envisagés depuis de nombreuses années dans le sud de la France avant 2030, à l’exception du nœud ferroviaire marseillais (scénario 1).

Deux projets emblématiques pour Midi-Pyrénées, la LGV Bordeaux-Toulouse et l’aménagement de la RN126 Toulouse-Castres, sont retenus dans les priorités du scénario 2 à réaliser avant 2030, mais à condition que l’AFITF reçoive pendant 15 ans des moyens en augmentation, ce qui aujourd’hui n’est pas garanti. Les autres lignes nouvelles Bordeaux-Espagne, Toulouse-Narbonne, Montpellier-Perpignan sont repoussées à plus tard.

Trois autres projets routiers fortement soutenus par notre association et notamment lors de notre rencontre avec Philippe Duron à Paris le 17 avril 2013, ont été inscrits dans les Programmes de modernisation des itinéraires routiers (PDMI), à négocier dans le prochain contrat Etat-régions-collectivités 2014-2020 : la mise à 2×2 voies de la RN 88 entre Rodez-A75, l’aménagement de la RN20 Tarascon-Andorre, l’aménagement de la RN21 Tarbes-Limoges.

Jean-Louis Chauzy, président d’Eurosud Transport a réagit à la publication du rapport dans un communiqué de presse : « Malgré ces avancées, nous appelons de nos vœux, une mobilisation de tous les élus du sud ouest européen, lors des négociations qui s’engageront dans quelques jours avec le Ministre des transports, avant les arbitrages que rendra le premier Ministre Jean-Marc Ayrault au nom du Gouvernement. »

« C’est tous ensemble qu’il faut défendre la dimension européenne et transfrontalière de ce territoire pour réussir enfin l’interconnexion des métropoles, villes et régions du Sud-Ouest européen. » a-t-il déclaré.

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