Selon la Lettre A du 6 avril 2021 et suite à « l’appel à manifestation d’intérêt lancé par l’État en décembre 2020 pour choisir l’opérateur qui exploitera « le train des primeurs » qui permet l’acheminement en wagons réfrigérés de fruits et légumes entre Perpignan (Pyrénées-Orientales) et Rungis (Val-de-Marne) et détenue par la SNCF jusqu’en 2019 », deux candidats s’affrontent en finale pour remporter le marché. «Il s’agit de la filiale fret SNCF du groupe et d’ETMF, opérateur privé de fret ferroviaire, positionnée sur des niches de trafic ».

Cette consultation avait mobilisé plusieurs autres concurrents : « Novatrans, filiale de transport combiné du transporteur routier GCA, Marfret, spécialiste du conteneur frigorifique ou encore CargoBeamer, qui opère un service de ferroutage en France avec des wagons spéciaux ».

En attendant le résultat de cette décision courant avril, « la relance de l’ouverture du service du train des primeurs, initialement prévue pour juin 2021, sera vraisemblablement retardé au mieux en septembre », en raison notamment du délai de réflexion imposée notamment par la «Semmaris, l’exploitant du marché d’intérêt national de Rungis, qui s’est montré réticent à l’offre déposée par VIIA, l’autre filiale de la SNCF spécialisée sur les autoroutes ferroviaires qui exploite plusieurs liaisons nord-sud (Perpignan-Luxembourg, Perpignan-Calais, etc.», mais qui « impliquait toutefois d’importants travaux pour adapter la gare de Rungis aux wagons de Viia ». La Lettre A précise que : « La nécessité d’approfondir l’analyse des offres explique donc ce retard au démarrage ».