Avis défavorable de la commission d’enquête publique du GPSO

Le 30 mars 2015, la commission chargée de l’enquête publique sur les lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax dans le cadre du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest  (GPSO) ainsi que celle chargé des aménagements ferroviaires nord de Toulouse (AFNT) viennent de rendre un avis défavorable. Le président d’Eurosud Transport ainsi que les représentants des grandes collectivités de Midi-Pyrénées mais aussi d’Aquitaine ont aussitôt réagit à cette nouvelle.

Jean-Louis Chauzy a notamment rappelé dans un communiqué que  » Cette ligne a fait l’objet d’une étroite et longue concertation avec toutes les collectivités concernées qui ont donné leur accord au projet avec le soutien de tous les grands acteurs socio-économiques. Ces acteurs, aux cotés de l’Etat représentent 98% des forces politiques et économiques et se sont exprimés. Nous demandons le respect des arbitrages de l’Etat qui a validé les recommandations de la Commission Mobilité 21 en juillet 2013 concernant la priorité à donner à la LGV Bordeaux-Toulouse.

Eurosud Transport réclame également l’organisation d’une réunion du comité des financeurs du projet et prépare à ce sujet une conférence sur le financement des infrastructures en lien avec les branches professionnelles et les grandes institutions : une infrastructure de très long terme doit être financée par des investisseurs de très long terme.

Cet avis n’est que consultatif, et c’est le gouvernement, après avis du Conseil d’Etat qui devra se prononcer en dernier sur la déclaration d’Utilité Publique et ce dans un délai maximum de 18 mois, soit avant le 8 juin 2016.

Un véritable combat doit être mené jusqu’à cette décision ultime. Des milliers d’emplois sont en jeu dans notre région. Le renoncement serait catastrophique en termes d’image et de compétitivité pour les territoires concernés. Le TGV arrive à Bordeaux en 2017, c’est à cette date que doivent commencer les travaux pour le reste de l’itinéraire.

Il faut relancer la croissance par les investissements. Renoncer ce serait accentuer le chômage. C’est donc insupportable. »

Consultez les rapports des commissaires enquêteurs

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