A l’issue des travaux de la commission Mobilité 21, il est clairement apparu que tous les projets inscrits au SNIT en 2010 ne pourraient pas être réalisés dans un délai raisonnable, c’est-à-dire avant 2030. Plus encore, il est apparu que si l’Etat n’augmentait pas significativement les ressources de l’AFITF, très peu verraient le jour à cet horizon et parmi eux,  aucune ligne à grande vitesse.

Le 9 juillet 2013, le premier ministre a rendu son arbitrage et choisi le scénario le plus ambitieux dans son projet « Investir pour la France ». Il a ainsi fixé les priorités d’investissement de l’Etat, parmi lesquelles la LGV Bordeaux-Toulouse serait la seule ligne à grande vitesse construite avant 2030.

Il faut bien sûr se féliciter de ce choix qui donne à Toulouse, 4é ville de France des perspectives à la hauteur de ses enjeux de développement. Mais Bordeaux-Toulouse est la première phase d’un projet plus global et ne doit pas faire oublier l’importance majeure des connexions européennes que sont Bordeaux-Espagne, Montpellier-Perpignan et Toulouse-Narbonne.

C’est pourquoi Eurosud Transport a décidé de réunir à Paris le 9 octobre les acteurs majeurs de ces projets à l’occasion d’un colloque intitulé : « LGV du Sud Ouest Européen, l’union sur toute la ligne« . Cette manifestation  se fera l’écho de la mobilisation des collectivités et des acteurs économiques et sociaux impliqués dans la réussite de cette interconnexion des métropoles et des villes du Sud Ouest Européen, de l’Atlantique à la Méditerranée.

L’amélioration des communications dans cet espace territorial recèle des potentiels d’échanges et de développement qu’il faut continuer à soutenir même si les contraintes financières imposent aujourd’hui des phasages et donc un nouveau calendrier de réalisation. Téléchargez le programme et inscrivez-vous en ligne.